mardi 17 septembre 2013

Les O.N.G : rapide présentation


Bonjour à tous nos lecteurs et bienvenue pour cette nouvelle publication :

ACTED, La Croix Rouge, UNICEF … Ces noms là vous disent forcément quelque chose. A chaque catastrophes, conflits armés … vous en entendez parlez. Les ONG sont présentes sur tout le globe ainsi que dans tous les médias. Mais savons nous bien pour autant ce qu'est une ONG, en quoi elle consiste, et pour les plus pragmatiques d'entre vous, est-ce que ça marche ?



Le terme d' O.N.G. apparu en 1946, n'a pas de véritable définition et statut international. Chacune d’entre elles est rattachée juridiquement à son pays de naissance. La notion de non lucrativité, d'intérêt public, le souci universaliste et d'indépendance vis-à-vis des autorités politiques en constituent les éléments clés. Cependant, ce dernier critère ne doit pas faire oublier que les pouvoirs publics sont de très importants donateurs. De plus en plus organisées et professionnalisées, capables de mobiliser la « société civile », les O.N.G. peuvent jouer un rôle d'acteur de la décision publique sur la scène nationale et internationale.

Ces associations concernent les Droits de l’Homme (Human Rights Watch), la lutte contre la faim (Action contre la Faim), la protection de la nature (Green Peace), la protection des enfants (UNICEF), la scolarité (Aide et Action), l’économie mondial, l’écologie ou alors la lutte contre les maladies. Le nombre exact d’organisations de solidarité internationale en France n’est pas recensé. Nous savons juste qu’il est de l’ordre de « quelques milliers ».

Le rapport 2011 de Global Humanitarian Assistance estime à 16,7 milliards de dollars le montant de l’aide consacrée aux situations d’urgence en 2010. Selon les estimations présentées, les fonds proviennent pour 74% des gouvernements et des organisations intergouvernementales (12,4 milliards de dollars) et pour 26% de contributions de la société civile (4,3 milliards de dollars). Les acteurs non-gouvernementaux (ONG, fondations, dons d’entreprise et dons individuels) augmentent leur donation progressivement depuis plusieurs années. Donations qui varient cependant fortement en fonction des années. En effet elle reste très sensible aux grandes crises humanitaires médiatisées, qui constituent un puissant facteur de don et entraînent des fluctuations importantes. En termes de répartition géographique des flux, le rapport GHA présente des données agrégées pour les 10 dernières années. Entre 2000 et 2009, 46% de l’aide humanitaire est allée à l’Afrique, 24% à l’Asie et 20% au Moyen Orient.

Le rapport GHA souligne que l’aide humanitaire est aujourd’hui plus coûteuse, du fait de l’augmentation des coûts de transport et de celle des prix alimentaires. Il précise également que, alors que la crise économique se poursuit, notamment aux Etats-Unis et en Europe, rien ne garantit que le montant de l’aide humanitaire des Etats se maintienne à de hauts niveaux dans les prochaines années. En effet seuls 37% des besoins auraient été couverts en 2010.  


Pour suivre l’actualité du monde associatif et soutenir des associations, rendez-vous sur la plate-forme EasyCoz : http://www.easycoz.com/.

lundi 2 septembre 2013

Le don en ligne, c’est pas encore ça :


Selon France Générosités, le don en ligne en 2011 ne représentait que 3% du montant total des dons. Pourtant plébisciter par les ONG pour son coût de collecte moins élevé que les moyens classiques comme le chèque ou les collectes dans la rue, le don en ligne a néanmoins des difficultés à se développer. En cause dans cette difficile ascension du don en ligne en France, les campagnes classiques très coûteuses mais surtout, très rémunératrices. S’il en coûte près de 70 000 € pour collecter dans la rue à une ONG, cela peut rapporter quelques 250 000€.


Les ONG françaises prennent néanmoins conscience des possibilités que peut offrir internet pour financer leurs actions. Dans les cas d’urgences notamment, avec le Tsunami de 2004 ou plus récemment la catastrophe à Haïti, internet a permis de collecter rapidement des sommes importantes, nécessaires pour mener des actions dans ces pays ravagés. Mais pas seulement, les ONG utilisent de plus en plus internet dans leurs différentes collectes de fonds et travaillent à développer leurs outils en ligne.

Pour apporter des solutions, les initiatives en ligne se multiplient. A l’origine de ces initiatives, des entrepreneurs bien sur comme EasyCoz mais des associations également qui suivent les tendances et tentent d’innover dans la collecte de dons en ligne. C’est le cas de CCFD-Terre Solidaire, l’association qui lutte contre la faim et pour le développement a lancée en Avril 2012 un jeu Facebook : Solidaire Ville. Avec un modèle économique similaire à Farmville par exemple, Solidaire Ville offre la possibilité de faire un don en offrant sur le jeu, des cadeaux à ses amis. Une initiative innovante qui montre la démarche pro-active des acteurs du don en France pour permettre aux ONG de collecter des fonds pour mener à bien leurs différentes actions.


Grâce à de nombreuses initiatives, les donateurs n’auront plus d’excuses pour ne pas donner en ligne, à eux de transformer définitivement la manière de donner en France.


vendredi 12 juillet 2013

Gaz de schiste : Un « eldorado » économique qui coûte cher à l’environnement :
Bonjour à tous nos lecteurs et bienvenue pour cette nouvelle publication :



Energie bon marché au risque d’une pollution prolongée, le dilemme tourmente actuellement plus que jamais pouvoirs publics, industriels, associations de défense de l’environnement et même consommateurs. C’est en effet le gaz (et pétrole) de schiste qui fait débat : gaz naturel resté prisonnier de la roche-mère, extrêmement profonde, entre 1000 et 3000 mètres, il nécessite des forages horizontaux par fracturation hydraulique, ce qui fait bondir les écologistes. Si les industriels semblent se donner les moyens de leurs ambitions en la matière comme le titre Libération dans son article de ce matin 12 juillet : « Gaz de schiste : des lobbys plein d’énergies », les écologistes leur donnent du fil à retordre sur le sujet, pour l’instant soutenus par le gouvernement Ayrault (du moins par Jean-Marc Ayrault lui-même).


A juste titre, si les retombées économiques restent à définir, l’impact environnemental d’une telle pratique reste inquiétant. De plus, au-delà de l’impact environnemental direct, ce que les associations écologistes craignent, c’est qu’une nouvelle ressource fossile « éventuellement » en abondance, ne vienne encore retarder d’autant une transition vers les énergies renouvelables et propres tant attendue.  

Principale arme d’attaque des pro-gaz de schiste, la crise économique fait largement sa part de travail, dans une période de croissance nulle, de chômage croissant et de balance commerciale négative, les perspectives économiques de l’exploitation du gaz de schiste font tourner la tête de nombreux élus. En 2011, la France a atteint un niveau de dépenses énergétiques record pour 61,4 milliards d’euros, 3,1% de son PIB. Le gaz a largement sa part de responsabilité dans ces dépenses, puisque la France est contrainte d’importer 98% de sa consommation avec un prix qui continue à croître constamment depuis 2005. Selon l’Agence américaine d’informations énergétiques (EIA), la France recèlerait pas moins de 5.100 milliards de mètres cubes de réserves récupérables de gaz de schiste soit plus de 100 fois sa consommation annuelle. En période de crise, les enjeux économiques sont donc énormes, on peut estimer à 130.000 créations d’emplois en 10 ans pour la France sur ce secteur.

Dans son rapport de 2013 : « Les perspectives énergétiques : un regard vers 2040 », le géant américain des hydrocarbures, Exxon Mobil, se prend à rêver d’une Amérique exportatrice net d’hydrocarbures à l’horizon 2025, impensable il y a encore 10 ans. Ces prévisions, très positives sur le futur énergétique des Etats-Unis seraient, selon l’Agence Américaine d’Information sur l’Energie (AIE), uniquement dûes à l’exploitation du gaz de schiste venu renversé l’équilibre énergétique du pays. Les Etats-Unis atteindront d’ailleurs le premier rang mondial des producteurs d’hydrocarbures à l’horizon 2017, devant l’Arabie-Saoudite, atteignant ainsi une situation de « quasi-autosuffisance » selon les propres termes de l’agence.

Ces propos et rapports restent toutefois très discutables, avec la situation actuelle en Pologne notamment, pays auquel on promettait monts et merveilles avec la plus grande réserve en Europe, une indépendance énergétique rapide et des revenus substantiels dans un rapport de cette même agence AIE. Peu de temps plus tard, c’est « une déception en série en Pologne » que titre les Echos dans un article du 28 mai, ExxonMobil et d’autres compagnies pétrolières ont annoncées leur retrait du pays après des forages décevants. L’Institut géologique polonais, ayant déjà divisé par 2,5 les prévisions faites plus tôt par l’Agence Américaine d’Information sur l’Energie (AIE).  

Peut-on réellement prendre de tels risques environnementaux en se basant sur des perspectives économiques liés à l’exploitation du gaz de schiste qui restent floues ?

Les associations écologistes en tout cas, ne le croient pas au vue des actions menées contre ces grandes compagnies pétrolières pour l’ensemble de leur œuvre, la dernière en date : l’opération « iceclimb », 6 jeunes femmes de Greenpeace ont escaladées le plus haut gratte-ciel d’Europe, The Shard à Londres, qui surplombe les bureaux de Shell pour y déployer une banderole contre l’exploitation des ressources pétrolières en Arctique par le géant hollandais (http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/video-greenpeace-proteste-contre-shell-en-escaladant-le-shard-de-londres_368080.html). On imagine que des actions toutes aussi efficaces pourraient être menées contre le Gaz de schiste.



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lundi 1 juillet 2013

La Syrie : un enjeu humanitaire au cœur d’une problématique diplomatique et géopolitique :

La Syrie : un enjeu humanitaire au cœur d’une problématique diplomatique et géopolitique :

Bonjour à tous nos lecteurs et bienvenue pour cette nouvelle publication :



Depuis le 15 mars 2011 et des manifestations pacifiques, qui ont rapidement dégénérées en guerre civile opposant le régime de Bachar el-Assad (13 ans de règne) - fils de Hafez el-Assad (30 ans de règne) - et ses opposants, la Syrie est empêtrée dans une grave crise politique et sociale. Il y a 4 jours, les journaux faisaient état de plus de 100 000 morts (majoritairement civils) dans ce conflit armé, 1,4 millions de syriens auraient fui pour les pays voisins.

Bien loin de tous les débats internationaux qui entourent le sujet, un grand nombre d’ONGs sont sur le terrain pour agir sur les répercussions humanitaires de ce conflit. Médecins Sans Frontières (MSF) a d’abord agit au compte goutte, faute d’autorisations. Un an plus tard, MSF agit dans 5 hôpitaux,  avec une forte action mobile également et une présence dans les pays limitrophes pour agir sur les réfugiés du conflit (Irak, Jordanie, Liban et Turquie).  C’est déjà près de 16 000 consultations, 1 500 opérations chirurgicales ou encore, 1 000 accouchements effectués par hôpitaux en 12 mois à peine.  Et parce que les choses ne sont pas déjà assez compliquées, il faut maintenant compter sur une vaste épidémie de rougeole dans le nord du pays (7000 cas), que MSF tente de contenir avec plus de 75 000 enfants vaccinés.  Tout cela avec l’amère impression d’avoir participé à « une goutte d’eau dans l’océan de misère médicale dans laquelle la Syrie est plongée ».


En effet, les ONGs sont bien impuissantes devant l’étendu du travail à effectuer : un conflit extrêmement violent qui s’enlise faute d’accords internationaux. Parce que c’est bien là que réside la seule solution face à la gravité de la situation. Mais les ONGs sont coutumières du fait : crise humanitaire, problématique diplomatique et géopolitique ne font pas bon ménage.


C’est donc un ennemi qu’elles connaissent bien que MSF et les autres ONGs retrouvent dans ce conflit : l’inaction politique. Ça méritait une petite piqûre de rappel, en 1994 en plein génocide rwandais, MSF témoignait : « On n’arrête pas un génocide avec des médecins ». Même si le contexte est différent, le message passé lui, reste d’actualité. 

Pour suivre les actualités d'EasyCoz et participer au monde associatif en soutenant des organismes, retrouvez-nous sur notre site : www.easycoz.com !

lundi 24 juin 2013

Le monde associatif et internet, une relation restreinte :


Bonjour à tous nos lecteurs et bienvenue pour cette nouvelle publication :


Après avoir connu une croissance régulière jusqu’en 2010, la collecte de dons en ligne a connu son premier ralentissement en 2011 (-7%), si cette tendance peut être expliquée par un coup d’arrêt sur toutes les composantes de la collecte, cette donnée reste inquiétante lorsque l’on sait que les dons en ligne ne représentent pour l’instant que 10% à peine de la collecte globale. En effet, internet n’est pas l’outil favorisé par les donateurs et les organisations dans leurs échanges.

Très couteux mais plus efficace, les organisations ont bien souvent recours à des modes de collecte plus conventionnels. Si le nombre de donateurs occasionnels est en recule, ce n’est pas le cas des donateurs fidèles. C’est pourquoi les organisations continuent le démarchage dans les rues, qui favorise les dons par prélèvement automatique en net hausse constante depuis 2009 (+8% chaque année).

Internet constitue néanmoins un enjeu réel pour les organisations, l’efficacité de la communication par ce biais n’étant plus à prouver. La Croix-Rouge Française par exemple, a fait son propre Harlem Shake, mis en ligne le 27 février 2013, profitant ainsi du phénomène internet pour communiquer sur le problème de la mortalité liée à la diarrhée (cf: http://www.youtube.com/watch?v=YEqXFo825UE).


Plus difficile, la collecte de dons par internet a du mal à faire ses preuves, d’où la création en 2013, de notre plateforme EasyCoz qui tente de répondre aux différentes problématiques rencontrées à la fois par les organisations, mais aussi, par les donateurs. L’un des freins identifié par France Générosités, c’est la réticence des donateurs à n’avoir aucun retour d’informations à la suite d’un don, problématique à laquelle tente de répondre EasyCoz en se positionnant comme un réseau social permettant le partage de contenus.

En ligne, la complexité du problème est démultipliée pour les petites associations qui font fasse à de très grandes organisations qui maîtrisent l’outil (référencement, communication) et ont même souvent des équipes à plein temps dessus. EasyCoz offre une multitude d’outils aux organisations (Crowdfunding, annonces de bénévolat/ volontariat, collecte de dons, partage de contenus,…), multipliant la visibilité et la collecte.


Si il reste sans aucun doute, un grand nombre de barrières au développement du don en ligne, EasyCoz travaille à y répondre. 

Pour participer au monde associatif et favorisé l'émergence du don en ligne, c'est sur notre plateforme que ça se passe :  www.easycoz.com.

vendredi 7 juin 2013

Les enfants :  droits devant !

Bonjour à tous nos lecteurs et bienvenue pour cette nouvelle publication :



                Longtemps travailleurs, considérés comme de petits adultes, les enfants ont connu depuis le XIXième plusieurs évolutions pour la défense de leurs droits. Après avoir reconnu en 1919 les Droits des Enfants, avec la mise en place par la Société des Nations, d’un Comité de protection de l’enfance, c’est le 26 septembre 1924 que la Société des Nations adopte la Déclaration de Génève. Ce texte qui constitue le premier texte international sur le sujet, permet de définir des droits spécifiques aux enfants mais également une responsabilité des adultes à leur égard. La décision marquante reste la création en 1947  du Fond des Nations Unies des secours d’urgence à l’enfance, l’UNICEF. Agence de l’ONU, l’UNICEF est l’organisme à l’origine de la Covention Relative aux Droits de l’Enfant (CIDE), adoptée le 20 novembre 1989. Pour ses actions, l’UNICEF a reçu en 1965 déjà, le Prix Nobel de la Paix.

                Plus gros organisme actif sur le sujet, grâce à une organisation internationalisée et des fonds importants alloués par l’ONU, l’UNICEF représente des enjeux essentiels. Si dans l’ensemble la situation a favorablement évoluée depuis la création de l’organisation, il reste néanmoins énormément de travail. Beaucoup de pays développés sont d’ailleurs très actifs sur la défense des Droits des Enfants, il est toutefois difficile d’être irréprochable sur le sujet et l’UNICEF veille au grain. Très médiatique, l’UNICEF avait également été au cœur d’un petit évènement footballistique (comme Football le sport, oui oui !). En effet, en septembre 2006, le club de football catalan le FC Barcelone, avait annoncé après 107ans d’existence sans sponsor sur son maillot, avoir décidé de payer l’UNICEF la modique somme de 1,5 millions d’euros par an pour afficher le logo de l’organisme sur leur maillot. Cela montre aussi l'intérêt que suscite pour tout un chacun cette cause. 




                A côté de la très médiatisée UNICEF, un grand nombre de plus petites organisations s’activent autour de la cause des enfants. C’est le cas par exemple de l’association Planète Enfants,  engagée dans le combat de la protection des droits des enfants depuis 1992. Association très active au Népal notamment, Planète Enfants a pour objectif premier de protéger les enfants contre la traite, pour cela, ils mettent en place des programmes d'éducation, d'information,  de lutte contre la pauvreté des familles, d'identification des victimes et leur accès à la justice. En s’activant également sur les bases du problème tel que l’exploitation des populations immigrées, la traite des femmes et les conséquences que cela peut avoir sur l’enfance, l’association Planète Enfants tente de participer à cet immense chantier.

                Pour pouvoir réalisé ses projets l’association Planète Enfants compte parmi les associations présentes sur notre plateforme www.easycoz.com.


                Pour suivre et soutenir cette association, c'est par ici que ça se passe:  http://www.easycoz.com/faire-un-don/association/planete-enfants.html.


mercredi 29 mai 2013

La médiatisation du monde associatif, entre événements phares des associations et discrétion des fondations !
Bonjour à tous nos lecteurs et bienvenue pour cette troisième publication : 


Certaines grandes associations françaises sont bien connues du grand public, à l’image de l’association des Restos du Cœur ou encore de l’association AFM Téléthon. Misent en avant par des événements très médiatisés respectivement la Boîte à musique des Enfoirés, record d’audience de l’année 2013 avec 12,7 millions de téléspectateurs le vendredi 15 mars dernier et le Téléthon, événement médiatisé sur France Télévisions qui a recueillit en juste 30 heures la bagatelle de 89 millions d’euros en 2012 pour financer des projets de recherche sur les maladies génétiques neuromusculaires. Ces événements très médiatisés, contrastent avec la discrétion et le travail dans l’ombre des fondations et fonds de dotation. Cette différence s’explique par l’engagement financier irrévocable et souvent important des créateurs d’une fondation, qui est donc moins dépendante de la générosité du grand public.

Selon une étude de l’Observatoire de la Fondation de France et Centre Français des Fonds et Fondations datant du 31 décembre 2011, on dénombre en France 2733 fondations et fonds de dotation, très loin du nombre incalculable d’associations françaises. Les fondations et fonds de dotation représentent pourtant une part importante de l’argent dévoué aux actions philanthropiques en France avec près de 10 milliards d’euros d’actifs gérés. La Fondation de France, seule fondation française très médiatisée est ce que l’on appelle une fondation abritante et regroupe sous égide près de 1200 fondations à elle seule. C’est l’un des éléments qui explique la discrétion des fondations, qui n’ont pas le rôle de cadre institutionnel à l’action collective que peut avoir une association, le rôle majeur d’une fondation étant le financement de projets sélectionnés.

Toutefois, malgré leur travail de l’ombre, en 2002, plusieurs fondations françaises (Institut Pasteur, Fondation de France, Fondation Macif, Fondation des Apprentis d’Auteuil, Fondation Caisse d’Epargne pour la solidarité, Fondation Hippocréne, Fondation pour la Recherche médicale) se sont engagées pour la promotion et la défense de leur secteur en créant le Centre Français des Fonds et Fondations. Avec pour vocation de regrouper tous fonds et fondations qui souhaitent s’inscrire dans la mission du Centre Français des Fonds et Fondations, il regroupe aujourd’hui plus de 200 fonds de dotation ou fondations. Membres adhérents ou membres associés, ils souhaitent mettre en avant leur contribution majeure à l’Intérêt général.

C’est dans cette optique que le Centre Français des Fonds et Fondations compte maintenant parmi les organismes présents sur notre plateforme : www.easycoz.com

Pour suivre et soutenir cet organisme, c'est par ici que ça se passe : http://www.easycoz.com/faire-un-don/association/centre-francais-des-fonds-et-fondations.html.